Le plomb, un élément dangereux à contrôler dans les parties communes des copropriétés

Tout bâtiment peut receler du plomb, dès lors qu’il a été conçu avant janvier 1949. Dans les logements anciens en vente et location, une obligation de diagnostic permet d’identifier les risques et de proposer des solutions d’amélioration.

Pour les biens en copropriété, il est nécessaire de demander un CREP spécifique pour connaître les risques liés au plomb dans les parties communes.

Des peintures qui se dégradent dans un hall d’entrée, dans des couloirs ou sur un ascenseur peuvent en effet être toxiques pour les habitants, entraînant, entre autres, des migraines chroniques, des insomnies ou encore de l’hypertension.

Au cours d’un CREP parties communes, le diagnostiqueur immobilier inspecte donc l’ensemble des revêtements présents dans les espaces collectifs et sur les installations utilisées par les occupants.

Il utilise un appareil à rayon X afin d’identifier le plomb et d’évaluer le taux présent par centimètre carré.

En fonction des résultats du diagnostic, il peut prodiguer des conseils pour réduire les risques d’exposition et de contamination au plomb. Le syndicat de copropriétaires est ainsi informé au sujet des modifications à prévoir pour protéger la santé de tous.